Texte n°3 ~~
C'est parti pour le... Troisième texte !
Ce texte, je l'ai fait lors des vacances d'été, il y a un an. A la base, il était sur un autre de mes PC, le mini-PC alias mon tout premier PC.
~Vous pourrez notamment voir que mon taux de pavés est très élevé... J'étais inspirée.
--> Toujours un pas terminé --> Aucun n'est terminé.
– Le monde des songes
Chapitre 1 – Rêve à suite
« BOUM ! »
Aujourd'hui, c'est encore une catastrophique merveilleuse journée qui commence. Déjà ce Boum. Je ne sais pas moi non plus d'où il vient et ce matin, je n'ai pas franchement envie de savoir. Mais, bon, il va bien falloir que je me décide à descendre les escaliers de la cave et allumer doucement la lumière. Ce que je suis en train de faire. En sachant que je suis toute seule dans la maison, qu'il fait nuit, j'ai peur. Peur qu'un monstre vienne ? Non, je n'ai plus l'âge. Je pense plus à un voleur. Sujet de peur banale pour une fille de 15ans. Je me demande toujours pourquoi, ce matin, je me suis levée aux aurores. Peut être que j'ai oublié que je n'avais pas école, sachant qu'on est en vacances d'été, heureusement. Ou peut être simplement que j'en avais l'envie. Bon, revenons à nos Boums. Déjà le bruit a été entendu tout au fond. Donc, je vais devoir braver l'odeur nauséabonde et me rendre sur les lieux du « crime ». Un bâton traîne dans un coin. Tiens, si je peux me défendre en quelque chose, cela serait pas mal. J'arrive à l'endroit tant redouté. La fenêtre du fond est cassée et une ombre recule dans le fond. J'entends un lame. Aïe. Un voleur armé. La dernière chose à laquelle j'avais pu penser... J'avale ma salive. La forme fonce sur moi tendant le couteau devant elle.
« Tu vas mou... BIP BIP BIP BIP ! »
Et voilà... Pour commencer les vacances en beauté, un magnifique cauchemar, plein de la situation où je suis en ce moment ! Mais bon pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs/lectrices, j'aimerais que l'on ne fasse pas deux fois la même scène !
« BOUM ! »
C'était prévisible. Je me demande si mon rêve était un rêve prémonitoire... Je descends donc vers la scène qui m'attendait. Je descends en courant et cris :
« Allez, la mort ! Viens me chercher, je vais affronter mon destin ! »
Grand silence... Ah, non, ce n'était pas un rêve prémonitoire. Un petit objet brille dans un coin... Le couteau ? Il serait tant que j'arrête avec mon délire... M'approchant en mode karatéka près à attaquer – chose que je fais très peu d'habitude... Pour le bien de l'humanité...- je tends la main, doucement, comme si ce que j'allais attraper était un porc-épic atteint de diarrhée... Elle touche quelque chose de rond, lisse, comme une pierre ou un caillou. Le truc, c'est que ce n'en est pas un... C'est une sorte de bijou, rond, argenté avec en son centre un loup et une lune gravé en bleu. Il me semble que c'est un bracelet avec une chaîne mince et argenté. Pff, cette saleté ! Je balaye de la main les quelques peluches qui traînent sur le bijou. Je remonte dans la cuisine et m'assoit à une chaise en contemplant ma trouvaille. Mon reflet apparaît. Moi, là, la fille aux cheveux blonds, longs, lisses, terriblement dur à coiffer et aux yeux bleus ciel, assortis à la marque de naissance sur mon front. Marque que j'ai maudit très souvent... Mais qui reste une marque qui restera pour toujours sur moi. De plus, ma mère, la défunte Sylvie Cartway, avait la même. Le seul souvenir que j'ai d'elle est sur mon front. La porte claque. Papa est rentré. Il pose son manteau sur la banquette, enfin, le jette plutôt et vient s'affaler sur le sofa du salon en soupirant. Mon père travaille de nuit et est souvent fatigué. Ah ! La voilà, la raison pour laquelle je me suis levée tôt ! J'accroche rapidement le bracelet à mon poignet droit, histoire de pouvoir le regarder un peu plus. Je sors dehors en refermant doucement la porte et me dirige vers le parc. Une petite balade pour se rafraîchir de bon matin, que c'est bien ! En plus, il y a un lac. L'eau est tellement claire que l'on peut voir les galets au fond. Je touche comme une petite fille de 5 ans la surface de l'eau pour voir mon reflet devenir de plus en plus gros avec les cercles d'eau. Je m'allonge dans l'herbe haute et ferme les yeux. Ma pauvre petite vie insignifiante. Je me demande si elle changera un jour. Il faudrait déjà qu'un truc passionnant m'arrive style je me fais écrasé par une météorite mais je deviens une super-héroïne à la fin. Bon, peut être pas comme ça mais ce serait pas mal, non ? En attendant, je suis une banale lycéenne française, rêvant d'aventures et d'amour alors que je pense que toutes les autres à qui il arrive de fabuleuses aventures aimeraient avoir ma vie... On est jamais content. Je m'allonge en regardant les nuages et ferme les yeux.
Un champs de blé s'ouvre devant moi. Il est tard, et des lucioles tournent autour de moi comme une tornade lumineuse. Je me retourne. La lisière d'une forêt se dressait, infestée par les ronces, telle une muraille infranchissable. J'avance de quelques pas, prudente comme si le sol était un tapis de lave en fusion. Je regarde le ciel et m'aperçoit qu'il n'est pas noir comme lorsqu'il fait nuit, mais rouge, comme lors des films quand une catastrophe allait arriver. Où est-ce que je suis ? J'entends des bruits de pas derrière moi. Je me retourne en sursaut. Une flèche me frôle. Je frémis. C'est mauvais signe, surtout lorsque, apparemment, on m'a visé. Je me couche dans les épis en tremblant. Les pas se rapprochent, toujours. Toujours, plus vite. Il s'arrête à deux pas de moi. Je lève la tête. Un jeune homme d'à peu près mon âge se penche. Il a les yeux bleus, les cheveux noirs de jaie. Il porte une tenue noire, comme celle des ninjas mais a un arc dans sa main. Il garde sa main sur une flèche, au cas-où, la personne qui se tenait là était un dangereux criminel recherché par la plus grande partie de la Terre. Il se détends en voyant les yeux bleus et les longs cheveux blonds et sursaute.
« Maria ? »
Et bien, aujourd'hui est la journée des rêves ! J'ouvre mes yeux et regarde le ciel. Le soleil en face de moi m'éblouis, si bien que je me tourne vers le côté. Mais qui est ce gars ? J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu... Et il connaît mon prénom ! Je ne cesse d'être surprise aujourd'hui ! Et dire que la journée ne fait que commencer... Je marche quelques pas jusqu'à la rue où de nombreux petits magasins ouvrent leur porte. Je m'arrête devant une petite librairie qui me semble tout à fait banale. Le gérant était en train d'ouvrir mais on ne pouvait pas encore entrer. Je regarde la vitrine. Un gros roman, d'au moins cinq cent pages est exposé. Je lis le titre: « L'aube des rêves. » Cela m'intrigue mais je passe mon chemin. Il me fait étrangement pensé à mes rêves mais ce n'était pas pour autant que je devais acheter un livre de... quinze euros. Cher. Je rentre chez moi, filai à toute vitesse dans ma chambre pour m'enfermer à clef et m'assoir sur le faux parquet de bois clair de ma chambre. Je sursaute en voyant un petit chat à la fenêtre. Il était brun mais avec des yeux jaunes, vraiment très beaux. Je lui ouvre la porte et il ronronne tout en se frottant contre la main qui avait tourné la poignée pour lui ouvrir. Je m'assois sur mon lit et ferme les yeux. Je m'ennuie. Les vacances d'été ne me paraissaient en aucun cas " drôle " ou " amusante " surtout quand on est cloitrée chez soi car son père travaille pendant toutes les vacances. Bah oui, il faut bien des gens pour travailler. Je laisse divaguer mon esprit. Espérant faire un nouveau rêve, je pose ma tête sur l'oreiller. Un rêve... Un rêve, s'il vous plaît, un rêve !
~~ La suite... Si j'ai envie...
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